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Avis 119 Les problèmes éthiques posés par la commercialisation d’autotests de dépistage de l’infection VIH.


Le 3 juillet 2012, l’agence américaine des médicaments, « Food and Drug Administration «  (FDA), a autorisé la mise sur le marché d’un test rapide d’orientation diagnostique (Oraquick® sur prélèvement salivaire), en tant qu’autotest sans supervision médicale. Depuis octobre 2012, ce test est en vente libre dans plus de 30.000 points de distribution aux États-Unis et est accessible sur Internet. Une telle commercialisation pourrait-elle contribuer à diminuer le nombre des nouvelles contaminations en France ? Et quels problèmes éthiques serait-elle susceptible de poser ? D’une manière générale, le principe des autotests est de permettre à toute personne de réaliser et de lire elle-même le résultat d’un test de dépistage de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), sans intervention de quiconque, avec un matériel disponible dans le commerce et directement accessible. Un tel test peut actuellement être effectué soit sur une goutte de sang prélevé au bout d’un doigt soit sur la salive, et son résultat, interprété par la personne elle-même, est obtenu rapidement en 20 à 30 minutes. Cet avis a été rendu public lors de la conférence de presse du lundi 25 mars 2013. 

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